Dans sa volonté de nommer un lieutenant à Lui sur la terre, le Créateur a modelé une créature dans une forme parfaite à partir d’une pâte d’argile puis lui insuffla de son esprit. C’est ainsi que prit naissance l’humanité. La créature se dénomme Adam

L’analyse du contenu du Coran, en prenant pour focus Adam, révèle plusieurs signes qui confirment que ce personnage représente bien l’âge de l’enfance de l’humanité.

On apprend par exemple que le Créateur a enseigné à Adam les noms afin de lui permettre d’apprendre et de communiquer.

Le Créateur installa Adam ainsi que son épouse au milieu d’un verger où ils ne sentirent ni la faim ni la nudité ni la soif ni l’ardeur du soleil. Partout où ils voudraient ils pouvaient manger ses fruits à leur guise. N’est-ce pas vrai qu’un enfant a besoin qu’on en prenne soin de lui car il ne peut le faire par lui-même ?

Adam manqua de volonté en ne respectant pas la consigne provenant de son créateur de ne pas s’approcher d’un arbre ce qui le fit sentir coupable et lui causa des remords. Il faut dire que l’enfant ne résiste pas à la tentation d’autant plus que le savoir dont il dispose est rudimentaire car il provient dans l’essentiel des sens. Ainsi seul le toucher lui permet de savoir que le feu brûle.

Néanmoins le pardon du Créateur vint réconforter Adam. Il est certain que l’être humain aurait beaucoup à souffrir s’il a à traîner derrière lui durant son existence l’erreur qu’il aurait commise au cours de son enfance. Le sentiment de culpabilité entraverait gravement son épanouissement. Il en va de même pour l’humanité.

Il est intéressant de souligner que le Créateur définit sa créature comme étant celle dont l’oubli est fréquent. Quant à sa guidance Il la désigne comme étant un rappel. Le lien entre les deux est donc parfait.

En fait l’événement met en évidence la double dimension de l’humain. Il peut aussi bien obéir que désobéir.